Journal d'un presque confiné (J+8)
Plus le temps passe (Et cela fait à peine une semaine), plus les gens changent. Le confinement partiel que nous vivons semble révéler certains aspects des personnalités que je n'aime pas.
Critiques à tout va.
Le gouvernement ceci, l'Europe cela,...
La critique est facile.
Ce n'est pas parce qu'on n'entend pas parler d'actions entreprises au niveau régional, fédéral ou européen que rien ne s'y passe. Des discussions, des réunions, des décisions sont prises au jour le jour sans que nous citoyens soyons au courant. Est-ce normal ? Oui ! Nous avons élus des représentants à tous les niveaux de pouvoir (et tant pis si le parti pour lequel nous avons voté n'est pas représenté, c'est ainsi).
Les soins de santé
Je me souviens aussi du haut-le-coeur que j'ai ressenti quand j'ai appris que les médecins italiens sélectionnaient les patients à soigner. Ce n'était qu'un bout de la vérité. Ils n'en avaient tout simplement pas le choix: pas assez d'équipements, trop de patients d'un seul coup.
Il est toujours facile après coup de dire, "Moi à leur place, j'aurais fait ceci."
Moi, leur place, je n'en veux pas. Qu'ils soient politiciens, médecins, urgentistes, infirmiers, leur place, je n'en veux pas. Ils jonglent avec des vies et moi je ne m'en sens pas capable.
Anniversaire
Demain, nous fêtons l'anniversaire de notre fille... 6 ans. Comme le temps passe vite à ce niveau. Cette semaine a semblé passer au ralenti et pourtant je me revois il y a 6 ans à l'hôpital, comme si c'était hier. Comme notre cerveau nous joue des tours.
Cela nous a permis de tester la vidéo conférence entre parrain, marraine, papy/mammy, tonton/tata et nous. Un chouette moment d'échange même si nous aurions TOUS préféré le vivre en vrai. Ce n'est que partie remise.